samedi 31 janvier 2009

POINT DE DEPART

Bonjour à tous,
Au cours des JFK2009, j'ai eu le plaisir de rencontrer quelques
confrères qui m'ont tous apporté leur soutien à ce projet et je les
remercie vivement.
Il ressort de ces premiers échanges que si le sujet semble à première
vue compliqué par l'ampleur de la tâche, il n'en est pas moins
existant par ces perpectives d'éclairage sur :
- l'efficacité ou pas, de la kinésithérapie respiratoire dans la
bronchiolite du nourrisson,
- une meilleure stratégie thérapeutique (arbre décisionnel).
La première étape doit donc commencer par la recherche d'indicateurs
de deux principaux types.
Un premier type qui doit être suffisamment facile d'utilisation pour
le kinésithérapeute dans sa pratique quotidienne, pour lui même (bonne
reproductibilité intra-examinateur) et, pour la transmission de
l'information (bonne reproductibilité inter-examinateur).
Un deuxième type complétant les précédents, pour une analyse
épidémiologique à des fins de classification systématique de nos
petits patients si les données le permettent.
Je pense qu'il faut que ces évaluations et cette classification
s'appuient fortement sur la CIF afin d'être compris de tous et aussi
d'avoir une chance d'être enfin entendu par la communauté
internationale. A ce propos, l'exposé de notre consoeur Suisse Lara
Allet m' a particulièrement attiré par son approche dans le
développement de 'Core Set' appliqués à des domaines plus particulier
de la kinésithérapie. Pourquoi ne pas développer un 'Core Set' de la
kinésithérapie respiratoire de la bronchiolite du nourrisson? Je viens
de la solliciter par mail à ce sujet.
Vous pouvez me faire parvenir les scores que vous utilisez ou
connaissez avec commentaires et critiques de votre part.
Merci de votre collaboration.

1 commentaire:

  1. Bonjour et merci à Frédéric pour ce Blog. J'ai eu l'occasion de discuter de la démarche avec Frédéric et je trouve cela très interessant. Néanmoins, il me semble qu'avant de se lancer dans la construction d'un score, il faut en premier lieu poser sa finalité.
    Or, avant même de vouloir éclairer l'efficacité ou la stratégie thérapeutique, il me semble que dans un premier temps, dans le cadre d'une démarche d'évaluation diagnostique, il est nécessaire d'apprécier la faisabilité du soin, la balance bénéfice / risque. Ainsi, l'encombrement n'est plus la priorité mais c'est la ventilation qui doit être évaluée. Comment l'aborder en kinésithérapie? Certainement à partir de la charge de travail ventilatoire auquel doit faire face l'enfant et donc se poser la question: puis-je augmenter cette charge de travail sans risque de décompensation. Ainsi, un certain nombre d'indicateurs seront mesurés: oxymétrie de pouls et recherche d'une cyanose (en lien avec la finalité même de l'appareil respiratoire: l'hématose), Fréquence respiratoire (en lien avec la demande ventilatoire), tirage et creusement des parties molles (en lien avec la sévérité de l'obstruction: si l'inspiration est vraiemnt difficile est-il licite de "forcer" l'expiration?), température corporelle (demande ventilatoire accrue et risque de convulsions), alimentation et poids corporel (déshydratation, apports caloriques), trouble du tonus (épuisement). Il s'agit de quelques exemples de mseures, qui restent des mesures. Celles-ci doivent ensuite être évaluées, c'est à dire leur donner un sens, une signification selon d'autres indicateurs, tel l'âge (risque différent entre 1 mois et 2ans), l'association des signes (sauf pour la cyanose bien évidemment) et surtout l'expérience du praticien ( du novice à l'expert: difficile à faire entrer dans une case!).
    Ainsi, la décision prise ne sera pas seulement fonction des items d'une grille mais aussi du sens construit par le praticien. Bien sur, cette démarche s'appuie sur des données biomédicales et selon la relation avec les patients.
    Ensuite, l'on peut imaginer des scores d'encombrement, des scores d'efficacité de pratiques......Par contre pour l'approche éducative, il sera difficile de caser la relation intersubjective de ces moments.
    Donc, bien poser la finalité de scores et ne pas sous estimer l'examen clinique et son interprétation.
    Mais le projet vaut la peine car au delà de la décision de faire, nous manquons effectivement d'outils sur notre pratique.
    Amicalement
    D.Delplanque

    RépondreSupprimer